Avril 2023 - Seconde Partie

18 avril:

LES PARENTS ARRIVENT, JE REPETE, LES PARENTS ARRIVEEEEEEEEENT !!!!!!

Ils sont dans l’avion depuis 7h30 ce matin (heure canadienne), je dois les récupérer à l’aéroport vers 15h30.

J’AI TROP HAAAAAAAAAAAAAAAAAAATE !!!!!!!!!!!

J’vais finir mon ménage en attendant.

Le trajet pour l’aéroport dure une heure depuis chez moi. Je suis partie pile une heure avant leur arrivée à la porte car je savais que ça prenait du temps de faire tout le tin-touin de sortir, sécurité, douane, valises etc.

Et j’ai vu large puisque je suis arrivée 10 minutes avant leur atterrissage puis j’ai attendu 50 minutes !!!

Je me suis bien fait iech' !

J’étais adossée à un énorme poteau et une petite gamine de ~2 ans est arrivée de nul part, m’a regardé en long, en large, et en travers, et a pris la même position que moi sur le poteau d’en face, j’étais éclatée. Elle est restée là un bon moment, sa maman la guettant au loin.

Finalement les p’tits vieux sont sortis et on s’est fait pleins de calins trop contents-contents.

On a choppé le train direction centre ville de Toronto puis le métro jusqu’à la maison. Comme il était sur les coups de 17h30, donc trop tôt pour qu’ils aillent dormir, on est parti dans le petit centre commercial à côté pour faire quelques achats.

Bien sur on est passé au LCBO pour papa et on est reparti avec des bières et du vin sucré pour l’apéro. Le LCBO c'est un des rares établissements autorisés à vendre de l'alcool (hors restauration bien entendu).

Quand on fait nos courses à Loblaws (genre Leclerc) si on veut s'acheter une petite binouze (non, jamais) ou une bouteille de rhum (pour mettre dans les crêpes) ben on peut pas, il faut aller au LCBO. Après y'en a un peu partout et très souvent collés aux supermarchés.

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19 avril:
Les parents, réveillés depuis 4h30, m’ont forcé à me lever à 8h30 parce que c’était long, forcément. A peine arrivés que déjà ils me martyrisent. Heureusement que je les aime bien quand même.

Donc on s’est préparé et on est parti vers 9h30 direction le centre ville.

Après un trajet en métro on est descendu sur Queen Street, on a vu le Nathan Philips Square avec le signe Toronto et on a fait toute la rue jusque Trinity Bellwood où les cerisiers étaient en fleur. Papa a reussi à nourrir un écureil directement à la main.

On a enchainé sur Dundas Street et on a visité le quartier de Kensington Market. Puis on s’est dirigé vers la CN Tower en passant par ChinaTown où on a fait quelques achats de souvenirs.

Pour la CN Tower on n'est pas monté jusqu’en haut mais on a fait la boutique en bas et après on est allé manger au Warehouse El Furniture, un restau sympathique avec de la musique très (trop) forte et de délicieux Mojitos.

A 15h on a repris le métro direction la maison car on venait déjà de faire 12 km.

               - La CN Tower, qui fait la belle par dessus les Sakuras, les cerisiers japonais qui ont été envoyé en cadeau par le Japon. et une petite peluche pas farouche -

On s’est posé un peu à la maison et vers 17h30 on est ressorti avec Switch direction le Sherwood Park pour pouvoir le lâcher sans laisse. On a fait tout le parcours et en revenant on s’est arrêté au Summerhill Market pour prendre un repas du soir. On s’est rajouté 6km au compteur !

Moi j’ai du boulot pour ce soir et je suis éclatée. On a aussi réussi à se prendre des places de bus pour aller à Niagara Falls demain.

On a pas pu prendre une voiture car on s’est rendu compte que le permis de papa (en format carte, pas carton rose) était “périmé” depuis 2019 !! On savait même pas que les nouveaux formats périmaient et on a lu tout et son contraire en ligne.

Quoi qu’il arrive la date affichée sur le permis ne nous permettait pas de louer une voiture, Chéri et moi ne conduisons pas de voiture automatique et maman ne se sentait pas de faire le trajet jusque là-bas.

Donc Bus ce sera !

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20 avril:
Réveil à 7h30, j'ai beau être matinale, j'ai mal. (Non, je ne suis pas du tout matinale)

On se prépare rapidement et on prend le métro direction Union station, la gare, pour chopper notre MEGABUS, on galère un peu dans le labyrinth de couloirs pour retrouver le terminal des bus mais on s’en sort. J'ai quand même dû demander à deux ou trois personnes au passage..

On arrive à peine 15 minutes avant et on file vers de nouveaux horizons.

Le trajet se passe bien, le bus n’est pas au complet et on est tranquille.

Arrivé sur place à 10h50 on est encore à 40 minutes des cascades, beaucoup de gens semblent prendre un taxi ou un uber mais on se motive à partir à pied. Il y a un chemin tout droit très sympa et praticable. On se fait des copains écureils en chemin, il fait beau même si un peu frais.

Au moins le ciel est dégagé et le soleil nous réchauffe gentiment.

Enfin on arrive dans la rue principale pleine d’attractions, un peu comme une foire. Pas le temps de s’arrêter, il faut descendre quelques rues plus bas pour arriver devant les chutes cotés USA, on longe le chemin en prenant 1000 photos et on arrive jusqu’à la partie Canadienne, encore bien plus belle.

On profite, on observe, on se prend les embruns dans la tronche. Un VRAI plaisir pour des bretons 😀

               - Côté US puis côté Canada -

               - Les chutes côtés Canada, vues de très près ! -

A côté il y a un centre pour faire du shopping de souvenirs et un restau.

On y rentre, on regarde un peu tout, papa et maman font quelques achats et on réalise qu’il y a des ventes de tickets pour des expériences complémentaires. On choisi de faire le “Journey behind the falls” (Voyage derrière les chutes) pour $16 chacun et on prend un ascenseur sur 38 mètres qui nous plonge dans une galerie souterraine ancienne (elle date de 1918 à peu près).

De là, on peut retrouver deux petits observatoires à quelques dizaine de mètres d’intervalle. Une barrière bloque le chemin, le vacarme de la quantité faramineuse d’eau qui nous tombe devant les yeux est assourdissant, des coups de vent viennent nous rabattre de la flotte dans la tronche et à part faire un grand voile blanc sur-puissant on ne voit concrètement rien.

Mais c’est cool !!

On a aussi accès à un petit poste d’observation extérieur au pied des chutes, sur le côté. C’est un autre très beau point de vue, au plus près possible (sauf bateaux) on est super contents d’avoir fait ce choix.

Après avoir profité, et braillé un coup dans les tunnels parce qu’il y a de l’écho et que c’est marrant, on reprend l’ascenceur dans l’autre sens. On refuse la photo de nous, prise sur fond vert avant l’expérience, qui coûtait $44, parce que bon. C’est cher pour une photo bidon!

Et on ressort à la lumière du jour qui nous aveugle un peu.

 - Vue du petit promontoire extérieur -

               - La face cachée de la chute! Et un tunnel en "construction" qui nous montre dans quelles conditions les travailleurs ont opérés pour réaliser ces tunnels, il y a plus de 100ans -

Et on reprend notre marche en sens inverse pour retourner vers la ville.

Il est dans les environs de 13h30, il commence à faire faim, donc on se dirige vers le “Rainforest Café” qui est un restaurant inspiration forêt tropicale. Mais genre VRAIMENT, il y a des fausses plantes des murs au plafond, une ambiance sonore du tonnerre (littéralement, on entend la pluie et l'orage dans les enceintes) des grosses statues d’animaux par-ci par-là, des murs d’eau en plein milieu et on se fait guider jusqu’à une table aux motifs de rainettes trop mignonnes.

On nous annonce qu’un spectacle commence dans 25 minutes avec son et lumières, c’est super cool.

Et puis on voit le menu et ses tarifs exhorbitants.

Après (courte) concertation on se dit que vaut mieux mettre l’argent dans des souvenirs ici ou d’autres activités sur place ou bien à Toronto et on rebrousse chemin. J’explique au serveur que l’ambiance est géniale mais que financièrement on préfère dépenser différemment, il comprend sans soucis et je sens qu’on est loin d’être les premiers à réagir comme ça.

Malheureusement on n'avait pas d’accès à la carte ou aux prix avant d’être installés, ça nous aurait évité tout ce tracas !

On se dirige alors vers Wendy’s, une copine de Mc Donald et Burger King (avec moins de choix quand même) et pour trois menus on se retrouve à $40, soit un seul plat dans notre précédent restau ! Quelle économie ! Sans compter qu'ici, pas de pourboire donc 20% d'économie supplémentaire sur le prix final.

On déguste ce met fort délicat à base de pain, de tomate, de salade et de steak, accompagnés de ses batonnets de pomme de terre délicatement saisies à l’huile (burger-frites hein t'as capté) en appréciant de poser nos fesses un petit moment.

Puis, on refait quelques petits magasins de souvenirs pour trouver des cadeaux ici et là et les parents ont fini leur visite sur place. Ils acceptent donc de me suivre dans quelques activités et je choisi le labyrinth de miroir et le labyrinth de laser. Aucune idée d’à quoi m’attendre pour le second.

Pour les deux attractions achetées on a un accès gratuit dans une troisième de notre choix dans une liste dédiée. On commence par les labyrinths et on avisera, ce sera les miroirs en premier.

On enfile des gants pour ne pas salir les miroirs et ne pas gâcher l’expérience, et c’est très efficace. On avance à pas feutrés pour ne pas s’éclater la tronche, on rigole bien, on se voit en beaucoup plus d’exemplaires que notre pauvre planète ne saurait supporter, et ça se termine déjà.

Sauf que non, maintenant ce ne sont plus des miroirs mais une multitude de rideaux qui nous barrent le chemin, on continue d’avancer tant bien que mal jusqu’à la salle suivante sur le thème de l’espace. Il nous faut passer à travers deux énormes boudins serrés-serrés de chaque côté de nous sur plusieurs mètres. Ca nous enveloppe complètement, de la tête aux pieds, on ne voit rien, ni devant, ni derrière, c’est une drôle de sensation.

Quand j’émerge j’ai l’impression d’être au jour de ma naissance ! Sauf que c’est la tête de maman qui m’accueille donc ça colle pas.

Après cela, on enchaine sur une nouvelle gallerie des glaces et enfin la sortie.

Le labyrinth de laser est à coté, maman entre avec nous mais ne participe pas, elle filme. En gros c’est une expérience à la Mission Impossible. La salle est remplie de lasers, il nous faut la traverser pour appuyer sur des boutons et revenir sans se faire toucher. On saute, on s’accroupie, on roule, on rampe, on rigole et papa se faire griller les fesses deux fois !

Mais on s’en sort bien.

L’expérience est très drôle mais super courte, c’est un poil dommage j’aurai aimé faire ça plus longtemps !

               - Bien cachés derrière leurs cercles noirs anonymes ils sont bien souriants, croyez-moi. Et papa qui trouve toujours de bonnes excuses pour ne pas faire la vaisselle... -

Pour la troisième, je regarde les options familiales en me lamentant que jamais personne ne veuille faire de maison hantée avec moi, du coup ils ont craqués et on est parti dans la maison hantée d’à côté !

On traverse les salles effrayantes avec musiques d’ambiances et éléments qui font sursauter, on se prend des coups de soufflets dans les mollets, des monstre nous sautent presque dessus, le sol s’effondre, on passe dans le noir complet, maman s’agrippe à papa comme une moule à son rocher. Ca braille aussi par moment.

Je me fend la poire !

De nouveau on arrive dehors très rapidement. On suppose que les tours sont très courts car la période estivale doit rameuter ENORMEMENT de monde et il faut pouvoir faire passer beaucoup de gens sur une journée.

D’ailleurs on apprend que les chutes de Niagara on été élues Capitales de lune de miel pour le nombre de couple qui vient y passer… ben sa lune de miel quoi, c’est dans le titre.

On commence sérieusement à fatiguer, la montre connectée indique 15km, on en a déjà fait 20 hier. On rebrousse gentiment chemin car l’heure du départ approche. 

Il nous reste juste assez de temps pour visiter la “maison à l’envers”, couchée sur son toit, où tout l’intérieur est renversé. On passe de pièce en pièce en observant les décors au “sol” pendant qu’on marche “au plafond”.

On se fait quelques super photos bien rigolotes et on court dans les couloirs car le sol n'est pas droit et on se paye les murs. Ca nous rappelle le trajet en bateau quand on est parti en Irlande. On profite d'être les seuls visiteurs de la maison pour s'éclater comme des gosses.

Enfin on retourne prendre notre bus.

Avance rapide, on arrive à la maison sur les coups des 19h30, on aura passé 12h dehors. Heureusement chéri est resté avec le Switch à la maison.

Comme on a de nouveau faim on opte pour le restaurant italien Oretta à 5 minutes de chez nous. On en a entendu du bien et on voulait le tenter depuis un moment alors let’s go.

Il y a avait une DJ qui faisait de la musique toute pourrie bien fort, ça nous a cassé les oreilles, mais on a énormément apprécié le lieu et le repas qui était délicieux. C'était une soirée spéciale car toutes les autres fois où on est passé devant il n'y avait pas de DJ.

La fatigue guette alors on ne traine pas, on rentre et tandis que les parents vont se coucher, Chéri et moi embarquons nos ordinateurs portables pour travailler dans la salle de réunion de l’immeuble. D’où j’écris ces lignes en ce moment même. Mais que vous ne lirez que bien longtemps plus tard vu que j’ai toujours pas rattrapé mon retard !

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21 avril:
Petit déjeuner au Diner Mars vers 9h pour tous les 4, où on se régale, et on rentre se poser à la maison car depuis le début on a énormément marché et on en a plein les pattes.

On est tranquille chacun dans son coin, je m’énerve sur mon ordi à faire ma demande de prolongation de statut de touriste car notre réponse de résidence permanente n’est pas encore arrivée.. 

Après cela, on se motive à sortir avec Switch vers le quartier de Forest Hill pour voir de jolies maisons bien chères et passer à Cedarvale Park pour le lâcher en off-leash. La promenade est plus longue que prévue, on a fait 12km quand même, le chien a bien profité et on traine tous la patte pour revenir.

On s’arrête dans un Tim Hortons 2km avant l’appart, maman prend un repas, Papa passe au LCBO à côté pour se prendre une bière et 10 mètres plus loin on achète des boissons fraîches dans une station essence pour se redonner assez de force pour finir la route. Ca tire vraiment dit donc.

Une fois arrivés, tout le monde s’écroule et REPOS.

Plus tard dans la soirée on envisage de retourner dans le centre pour voir Dundas Square et Nathan Philips Square de nuit mais le temps d’aller chercher des ramens à côté la pluie arrive et l’orage vient nous dire bonjour. Tant pis, on verra plus tard !

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22 avril:
Journée pluvieuse aujourd'hui.

A 10h30 on file direction le Eaton Center pour faire un peu de shopping et prendre un repas au food court (des sandwichs frais et faits sur mesure excellents) et je goûte enfin le french vanilla de chez Tims Hortons.

Ok c’est trop trop trop bon… Ca veut dire que je vais me mettre au café ça. 

Ensuite je propose d'aller voir le batiment "Gooderham" qui est assez emblématique, et comme c'est proche de St Lawrence Market on s’y arrête. C'est un marché couvert type halles sur plusieurs niveaux. Les étalages de produits frais nous font baver et on rigole devant le fromager et son fromage français bien connu: le rebloUchon.

Le patron qui me voit me marrer et faire une photo de la coquille nous explique que quelqu'un de trop alcoolisé s'est foiré en imprimant les étiquettes. Il fait des gestes discrets vers son collègue qui rigole dans son coin. L'ambiance est bon-enfant!

On trouve aussi pleins de souvenirs. Je craque sur un très beau gilet/sweat "Canada" rouge et gris qui me supplie "achète-moi, achète-moi" et par bonheur, maman l'a entendu. Merci maman! Je le met quasiment tous les jours depuis.

 - Le Gooderham Building et le St Lawrence Market, piqués sur Google car moi je n'avais pas de photo ! -

On visite ensuite l'iconique Distillerie District. Je voulais prendre des tartes pécans comme avec les petits mais la boutique est fermée. Par contre à côté il y a une jolie petite bijouterie avec une offre un peu spéciale: des bijoux permanents. 

En gros c'est comme des bracelets d'amitiés en tissu sauf que ce sont des chainettes de métal qui sont directement soudées autour de notre poignet. Impossible de les enlever sans les briser. Et maman de réclamer: "Je veux ça avec toi, JE VEUX CA AVEC TOI!"

Bon ben, j'ai pas le choix alors que bon j'aime pas trop les bijoux et j'aime pas trop les trucs permanents (dit-elle à travers ses 11 piercings et 4 tatouages dont un bras entier)

On se pose avec la demoiselle bijoutière qui vient d'une région francophone de l'Ontario et qui est ravie de pouvoir changer de langue. Son français est d'ailleurs excellent avec un accent discret qui ne ressemble pas réellement au Québecois. Maman porte son dévolu sur la chainette de son choix et la bijoutière lui passe autour du poignet, l'ajuste et coupe à la bonne taille. Une fois tout confirmé, elle glisse un petit morceau de cuir entre le poignet de maman et la chainette et sort son fer à souder.

MAIS AVANT CA, obligées de porter des grosses lunettes de mouche, heu de protection face au flash qui va se produire. Pas de photo car c'est beaucoup trop ridicule, en plus ce sont des montures épaisses et blanches, on dirait Michel Polnareff.

Donc madame la bijoutière bijoute son truc et PAF, ça fait des chocapics.

Maman a une chaîne ETERNELLE au poignet. Du coup je m'y colle aussi et, en deux temps trois mouvements, voilà nos poignets joliment rhabillés.

On nous indique que c'est globalement assez solide. Si on souhaite l'enlever pour X raison on peut briser une maille avec un coupe-ongle et que s'il venait à se casser tout seul on pouvait revenir le re-souder. J'envisage la solution mais pour maman ce sera plus compliqué. En tout cas, 4 mois plus tard ça tient toujours très bien.

Après tant de péripéties, on passe au magasin du Hockey Hall of Fame, maman nous offre un jersey Maple Leafs chacun, c'est l'équipe de hockey de Toronto. On est obligé de l'avoir si on veut obtenir les papiers officiels du gouvernement de l'Ontario (pas du tout) !! On rentre, on fait la surprise à Chéri qui me ose me dire qu'il en a déjà un !!!

Stupeur, malheur, déception, frustration....

Ah.

Mais c'est pas le même, c'est une vieille version moche. Tout va bien finalement. Je ne ferai pas de caca nerveux.

Enfin, on se pose et le soir on part manger au Duke Of Kent, le bar au bas de notre rue, vers 19h45. Il y a un match de hockey en cours, on porte nos couleurs fièrement mais on reste pas jusqu’à la fin, l'équipe gagne ce soir là. C'est une grosse victoire car à priori.... cette équipe est naze et n'a pas gagné de championnat depuis longtemps et personne les aime. 

Mais c'est pas grave, ils ont conquit mon coeur quand même!

               - Distillerie District et son temps maussade mais l'amour est làààààààààààà, sous les anonymisations le bonheur coule et irradie, je pète un cable, pardon. -

               - Nos petits poignets musclés et ces superbes jerseys sportifs, car moi je m'y connais en sport... -

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23 Avril:
On va faire quelques courses à Loblaws et on mange à la maison, c’est calme aujourd’hui on se repose. On sort se promener avec Switch, on mange des sandwichs le soir puis on part voir Dundas Square et Nathan Philip Square de nuit.

On fait un petit tour sympa dans le centre et on déguste une Queue de Castor à coté de l’aquarium, puis on va jusqu’au lac.
On aurai bien voulu monter dans la CN de nuit mais c’est fermé depuis 15minutes, ça s'est joué de peu.

 - Le signe TORONTO à Nathan Philip Square -

               - Les rues de nuit, et toujours la CN tower qui nous lâche jamais! -

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24 Avril:
On prévoit d’aller sur les îles de Toronto donc on va acheter des sandwich à Metro (pas le métro, Metro c'est un supermarché genre Carrefour) pour un pique-nique. On va jusqu’au centre ville mais il pleut de plus en plus.

On s’arrête dans le “musée” extérieur des trains, en face de la CN tower, et on mange sous un petit abri riquiqui pendant qu’une énorme averse de grêle se déverse devant nous.

On nourri les oiseaux en attendant que ça se calme et on decide de reporter les îles à une prochaine fois. Du coup on va à l’aquarium en face et on y passe au moins 3h.

Lors d'une petite pause dans la cafet au milieu de l'aquarium papa met des glaçons dans son café par accident, avec les machines automatiques. 

Qu'est ce qu'on rigole.

J'ai vu toute la scène au ralenti, la tête de papa qui se rend compte, trop tard, de sa connerie et le café qui s'envole partout. Heureusement il ne s'est pas brûlé. J'essaie d'étouffer mon fou-rire mais j'ai bien du mal.

Il y a beaucoup de gens mais dans l’ensemble c'est super top ! Maman est restée bouche bée devant les méduses, elle aussi. On pourrait vraiment passer une après-midi enitère à les regarder tellement c'est apaisant. Enfin sauf quand y'a une classe de collégiens bruyants qui se colle devant ton nez mais bon, ce sont les aléas des visites.

 - Ca se voyait pourtant que la tempête arrivait -

               - non c'est pas de la neige non - 

               - Toujours plus de MEDUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUSES - 

Ensuite on flâne dans les rues, on fait quelques friperies pour trouver des boucles d’oreilles pour maman, on en trouve dans une friperie vintage, on rentre crevés et on achète des Cinabuns sur le retour.

Et ce sera pizza chez PI-CO le soir.

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25 Avril:
On re-prévoit les îles pour aujourd'hui.

On part vers 10h30 mais le métro est bloqué après St Clair, il y a eu une explosion et un feu électrique à Bloor, donc on descend. Comme j’ai pas trouvé le bus-navette on prend un Uber pour aller jusqu’à Union Station, on voit les ravines et Riverdale sur le chemin, très joli point de vue.

Finalement, on prend le bateau pour quitter le port de Toronto. Papa se fait un copain géant. Alors qu'il court comme une nouille vers le bateau qui nous attend le marin/surveillant/employé/je-sais-pas lui dit "On ne court pas les enfants" et ça suffit à nous faire marrer comme des baleines.

Maman et moi restons sur le pont inférieur, à l'abri du vent mais papa monte sur le pont supérieur, il y retrouve son copain qui lui propose de le prendre en photo.

Une fois sur place c'est très joli mais il faisait très froid et beaucoup de vent donc on ne reste que 2h30 sur place. On fait quelques photos de la rive, je me fait bouffer le doigt par un canard (quel couillon, il va finir à l'orange lui), et on mange un Subway avant de reprendre le bateau retour.

               - Ostie d'canard, calisse -

 - Immanquable la CN Tower, peu importe où on est -

On refait quelques boutiques de souvenirs Downtown, des pulls, des cadeaux, des teeshirts etc. en passant par Chinatown.

Enfin, on retourne à Loblaws car on peut manger sur place normalement mais le service est fermé quand on arrive donc on fini par prendre des sushis chez Monkey sushis.

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26 Avril:
Jour du départ tant redouté.

Après un réveil un peu plus tardif maman réclame une sortie dans les alentours pour s’imprégner de la ville une dernière fois.

Alors on sort tous les trois, il fait beau, même si pas très chaud. On se perd dans les rues avoisinant notre tour et on fait une promenade bien plus grande que prévu. On se balade en suivant les sirènes des pompiers et des paramédics ce qui nous laisse l’occasion de prendre des photos des véhicules. Enfin surtout les parents.

Dans les rues plus calmes des quartiers résidentiels on croise des écureuils. On remonte vers la maison en passant par l’Eglinton Mall et son food court où on se prend un petit repas Thaï à emporter. La vendeuse m’a bien eu avec ses échantillons à goûter qui étaient carrément trop bons ! Je me suis fais eu.

Excellente technique commerciale.

On mange à la maison, on se pose, on termine les valises et sur les coups des 15h on prend nos clics et nos clacs direction Union Station pour prendre notre train express vers l’aéroport. 

Là-bas, je ne peux pas aller bien loin avant de devoir faire mes au-revoirs.

C’est SUPER DUR… Bien plus dur que le départ de France.

Les larmes sont pas loin mais je reste stoïque. Si je commence à pleurer, déjà je sais pas quand je vais m’arrêter, mais je sais que maman va s’y mettre et après on est pas sorti du sable, comme qui dirait.

Et puis pleurer devant tous ces inconnus et rentrer seule, en larme et toute fragile après ça? Pendant 1h ? Non, je peux pas.

Alors on se fait des câlins, ils passent dans la file, je les retrouve un peu plus loin. Une barrière nous sépare mais ça n’empêche pas des derniers calins, en coup de vent, par dessus. On est petits mais pas tant que ça.

Enfin ils s’éloignent vraiment trop et je repars vers le train, en pincant des lèvres et serrant les yeux pour faire genre “Noooon, je pleure pas”

Le train du retour est bondé, le métro qui suit aussi. Je rentre tant bien que mal, en gardant les yeux fermés tout du long pour prétendre que personne n’existe autour de moi et quand j’arrive à la maison, je m’accorde deux ou trois larmes quand même.

AH! La pignouse!

La pression accumulée retombe, je suis tellement contente de ce séjour.

La maison va sembler bien vide ces prochains jours. Mais dans les valises de mes parents, il y avait l’ordinateur tour que je n’avais pas pu emporter avec moi. Grâcieusement offert par mon frère pour Noël 2021 quand il s’en est acheté un neuf.

Nouveau PC bien puissant, double écran (dont un qui marche pas car j’ai pas les bons câbles pour le moment) ça veut dire……. JEUX VIDEOOOOOOOS

Oui, travail aussi un peu, mais surtout jeux videos hein.

En plus mon clavier est mécanique et fait plein de bruit, un peu comme une machine à écrire, heureusement que Chéri aime le bruit (ça a un coté un peu ASMR) parce que sinon il l’aurait probablement déjà jeté par la fenêtre. Surtout que j’écris particulièrement vite donc t’imagines le bordel sonore que je produis.

Je suis bruyante. Et j’aime ça.

Mais c'est pas une nouveauté.

               - Un très majestueux rapace au détour d'un immeuble et les pompiers au bas de notre tour. 3 camions tout en sirène et en gyrophare alors qu'ils ont passés ces derniers jours à éviter l'appareil photo de papa. Quel comble -

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29 avril:
Bien sûr que je ne vais plus écrire tous les jours maintenant. Demain j’ai 31ans, pouah, le temps passe vite.

Ma copine Erica m’a invité à prendre un petit dej' dans un restau italien demain matin pour célébrer ça. Ca me touche beaucoup, j’ai hâte :)

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30 avril:
A minuit 30 Chéri me souhaite un joyeux anniversaire et m’offre une ferme hydroponique qui devra être renvoyée pour diverses raisons. C'est dommage mais l'idée était bonne!

Je rejoins Erica pour un petit dej/brunch au Bar Centrale à 10h30, puis on va chez elle. On reste ensemble 6h à papoter de tout et de rien et j'en profite pour câliner ses chats, ça me manque les chats. Je rentre à 17h et Chéri vient de se lever (il s’est couché à 8h)

Ainsi se termine le mois. Bien calmement comparé à tout ce qui s'est passé ces derniers jours.

               - Mais c'est qui ça!? -